Le segment VLGC est resté solide ce mois-ci, soutenu par la hausse de la production américaine de propane, des opportunités d’arbitrage vers l’Asie et l’allongement des distances de navigation dû à la congestion au canal de Panama.
La disponibilité restreinte de navires continue de renforcer la vigueur des revenus, consolidant une perspective positive à court terme.
Une impulsion infrastructurelle à long terme s’amorce
À plus long terme, les évolutions infrastructurelles apportent également un soutien significatif. Plusieurs projets d’extensions progressives de terminaux d’exportation américains devraient accroître les capacités à partir de 2025, générant ainsi de nouveaux volumes de cargaisons et assurant une utilisation élevée de la flotte. Cette combinaison de restriction structurelle sur le tonnage moderne et de développement des infrastructures commerciales place favorablement les armateurs pour les prochaines années.
L’ammoniac s’impose progressivement comme carburant maritime d’avenir
Les avancées en matière de durabilité se sont intensifiées ce mois-ci, l’ammoniac affirmant son potentiel en tant que carburant zéro émission. Douze démonstrations de soutage ont été menées avec succès dans neuf ports mondiaux, impliquant à la fois des opérations navire-navire et camion-navire. Les essais moteurs à grande échelle ont confirmé une réduction des émissions du réservoir à l’hélice de 90 à 95 %, dépassant les attentes initiales.
Pour EMF, ces avancées sont particulièrement pertinentes puisque nos VLAC sont conçus pour une éventuelle conversion future. À mesure que les chaînes logistiques se structurent et que les ports mettent en place des cadres réglementaires adaptés, l’adoption de l’ammoniac passe du stade expérimental à une réalité opérationnelle, renforçant ainsi l’opportunité d’investir dès aujourd’hui dans un transport maritime flexible et à faibles émissions.
Sources : Ammonia Energy Association, Clarksons, Global Maritime Forum, Reuters, TradeWinds