De quoi s’agit-il et pourquoi ce sujet est-il au centre de l’attention ?
Face à l’exigence croissante de décarbonation du transport maritime, la majorité des navires actuellement construits intègrent dès leur conception des possibilités de retrofit afin d’être compatibles avec des carburants alternatifs aux énergies fossiles traditionnelles.
Mais en quoi consistent réellement les rétrofits ?
Les rétrofits désignent des améliorations techniques apportées à des navires existants afin de répondre aux nouvelles exigences environnementales et d’efficacité opérationnelle. Ces mesures comprennent notamment l’installation de systèmes d’épuration (scrubbers), de traitement des eaux de ballast, d’équipements d’économie d’énergie, d’outils de surveillance numérique, voire dans certains cas la conversion complète des moteurs pour fonctionner avec des carburants alternatifs.
Pourquoi les rétrofits sont-ils nécessaires ?
L’Organisation maritime internationale (OMI) a instauré des réglementations plus strictes sur les émissions de soufre, l’intensité carbone, le traitement des eaux de ballast et les normes NOx. Les navires qui ne sont pas modernisés s’exposent à une augmentation des coûts d’exploitation, à une restriction des opportunités commerciales et à une dépréciation de leur valeur d’actif.
Quels sont les avantages des navires modernisés ?
Quelles implications pour les investisseurs ?
Le retrofit s’impose aujourd’hui comme une nécessité structurelle sur le marché. Les armateurs qui investissent dans la modernisation garantissent l’accès aux affrètements les plus rémunérateurs et préservent la valeur de leurs actifs, tandis que les flottes en retard risquent d’être écartées d’un secteur de plus en plus axé sur l’efficacité. EMF s’engage pleinement dans la décarbonation de l’industrie maritime en construisant l’ensemble de ses navires selon les meilleurs standards, assurant ainsi conformité avec les exigences futures sur les carburants et pérennité commerciale à long terme.
Sources : Organisation Maritime Internationale, Lloyd’s List, Science Direct