La fermeture du détroit d’Hormuz reste peu probable
Un cessez-le-feu fragile entre Israël et l’Iran a été conclu le 24 juin, offrant une normalisation temporaire aux marchés du transport maritime.
Les primes de risque de guerre sur les voyages via le golfe Persique ont légèrement reculé et les taux des tankers bruts ont diminué de 10 à 20 % pour retrouver leur niveau d’avant conflit. Toutefois, la volatilité sous-jacente demeure élevée.
Les interférences de suivi amplifient les risques opérationnels
À noter que le Parlement iranien a adopté symboliquement, le 22 juin, une motion en faveur de la fermeture du détroit d’Hormuz, point stratégique par lequel transite un cinquième du pétrole mondial. Toutefois, les experts estiment que cette option reste improbable compte tenu de la forte dépendance de l’Iran à ses exportations de brut via ce passage. Les enjeux opérationnels actuels dans la région sont principalement liés au brouillage GPS, plus de 900 navires ayant signalé des interférences AIS dans la zone. Une collision de pétrolier dans le golfe d’Oman a également mis en évidence le niveau de risque opérationnel régional.
Malgré ce contexte, les flux maritimes demeurent ininterrompus et les principaux armateurs ont repris les escales à Haïfa dès le 27 juin. Les analystes rappellent toutefois que toute nouvelle montée des tensions pourrait rapidement remettre en cause cette stabilisation.
Sources: FreightWaves, Hellenic Shipping News, Port Technology & Reuters.