ACTUALITÉS DU MARCHÉ

Des plans sont en cours pour limiter les exportations russes, mais leur application pourrait s’avérer difficile En réaction à la guerre en Ukraine, l’UE et le G7 ont instauré un plafonnement du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril afin de réduire les revenus d’exportation de la Russie.

Les experts du secteur anticipent des perspectives positives avec l'entrée de plus de pétrole sur le marché Les experts de l'industrie soulignent actuellement une perspective optimiste pour le marché des pétroliers. Avec l'arrivée prévue de davantage de pétrole sur le marché, un équilibre serré des navires en raison des sanctions et une flotte vieillissante, ces conditions suggèrent un potentiel de hausse à l'avenir – des éléments que nous avons abordés dans les éditions précédentes du Weekly.

Les événements récents ont attiré une attention renouvelée. Cette semaine, le Royaume-Uni a sanctionné 100 navires, suivi par l'UE avec 189 de plus, ciblant désormais plus de 340 navires impliqués dans le commerce gris. Parallèlement, les tensions géopolitiques se sont intensifiées dans la Baltique, où l'Estonie a tenté de bloquer un navire fantôme en route vers la Russie.

Le paquet de sanctions vise à restreindre les efforts de guerre russes L'UE a approuvé son 17e paquet de sanctions contre la Russie, en se concentrant sur la flotte fantôme – ciblant les pétroliers opérant en dehors de la surveillance réglementaire, souvent utilisés pour transporter le pétrole russe à des prix dépassant le plafond établi.

Les dernières mesures pourraient stimuler davantage la demande de pétroliers Les États-Unis ont renforcé leur campagne de "pression maximale" contre l'Iran, en inscrivant sur liste noire une vingtaine d'entreprises et de navires impliqués dans la vente clandestine de pétrole iranien à la Chine. Les dernières sanctions visent les intermédiaires, les sociétés d'inspection et les pétroliers accusés de masquer l'origine du brut iranien.

Les tarifs pourraient augmenter en raison de la réduction de la disponibilité des navires Cette semaine, l'OPEP+ a annoncé une nouvelle augmentation de la production pétrolière de 411 000 barils par jour (b/j), à partir de juin. Cela fait suite à une hausse similaire en mai. Avec une augmentation totale de l'offre de 960 000 b/j entre avril et juin, le groupe a désormais inversé environ 44 % de sa réduction antérieure de 2,2 millions de b/j.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles : Les conditions du marché restent stables cette semaine La semaine écoulée a été stable, sans développements majeurs à signaler concernant les bénéfices. Le marché des tankers continue de bien se porter, avec des revenus moyens pour les tankers de brut dépassant désormais 55 000 $ par jour, soutenus par des conditions de marché VLCC plus fermes.

Les réductions de production annulées, stimulant le marché des pétroliers L'OPEP+ a surpris le marché cette semaine en annonçant une augmentation de la production de 411 000 barils par jour pour le mois de mai, bien au-delà des 135 000 b/j attendus.

Le marché se renforce à mesure que les sanctions entrent en vigueur Nous constatons désormais les effets positifs d'une dynamique de marché que nous observons depuis un certain temps : la diminution du nombre de tankers conformes.